Quelles seront les perspectives d'évolution des salaires des pharmaciens en 2025 ?

Posté par : Hermione66 - le 12 Avril 2025

  • Bonjour à tous, Je me demandais si certains d'entre vous avaient des informations ou des analyses concernant l'évolution prévue des salaires des pharmaciens pour l'année 2025. Avec les changements constants dans le secteur de la santé et les nouvelles réglementations, il est parfois difficile de se faire une idée claire. Des données fiables seraient très utiles pour anticiper l'avenir.

  • Commentaires (17)

  • Difficile de donner un chiffre exact... Par contre, regardez du côté des conventions collectives de votre région. Souvent, il y a des grilles salariales qui peuvent donner une indication, même si ce n'est pas du 100% précis. Et puis, suivez l'actualité des syndicats de pharmaciens, ils ont souvent des infos intéressantes sur les négos en cours.

  • Mosaica a raison, les conventions collectives c'est un bon point de départ. Les publications des ordres de pharmaciens aussi, parfois ils font des projections.

  • Merci pour vos indications. J'ai épluché les conventions collectives et les publications de l'ordre. C'est assez... variable selon les régions. On dirait que l'expérience joue énormément, plus que ce que j'imaginais. Je vais continuer à suivre l'actualité syndicale, comme conseillé.

  • C'est un peu hors-sujet, mais pour ceux qui envisagent l'expatriation, cette vidéo YouTube "Salaired'unpharmacienenAllemagneen2025|Combienpouvez-vousgagner ?🇩🇪💊💰" donne une idée des salaires outre-Rhin.

    https://www.youtube.com/watch?v=RDsBJz9x-kY[/video] 👀 Bon, après, faut voir le coût de la vie là-bas...

  • L'Allemagne, c'est une option à considérer, mais comme tu dis, Tempestivo4, le coût de la vie est un facteur déterminant. Et puis, il faut maîtriser la langue, ce qui n'est pas une mince affaire. Pour revenir à la France, et en se basant sur les données que j'ai pu glaner (étant contrôleur de gestion, j'ai un accès privilégié à certaines infos), il faut vraiment disséquer les conventions collectives, mais pas seulement pour les grilles salariales de base. Ce qui compte, c'est l'évolution de la valeur du point et les primes d'ancienneté. Ces dernières peuvent représenter une part non négligeable de la rémunération totale, surtout avec plusieurs années d'expérience. Par exemple, j'ai vu des cas où la prime d'ancienneté, après 10 ans, pouvait augmenter le salaire de base de 5 à 7 %. Ça peut paraître anodin, mais sur une carrière, ça se chiffre. Et puis, il y a les revalorisations liées à l'expérience, qui sont souvent définies par des coefficients. Il faut bien comprendre comment ces coefficients évoluent avec le temps, et comment ils sont appliqués concrètement sur la fiche de paie. Autre point à ne pas négliger : la conformité de l'établissement aux évolutions légales. Un établissement qui ne respecte pas scrupuleusement les règles en matière de rémunération est un établissement à fuir. Cela peut sembler une évidence, mais mieux vaut prévenir que guérir. Et pour ceux qui sont à leur compte, l'étude de marché et la capacité à anticiper les besoins de la population locale sont des éléments déterminants pour fixer ses honoraires et donc, son revenu. Une pharmacie située dans une zone touristique aura forcément un potentiel de revenu plus élevé qu'une pharmacie en milieu rural. Tout est question d'analyse et d'adaptation. Sans vouloir jouer les oiseaux de mauvais augure, il faut aussi se préparer à des coupes budgétaires potentielles dans le secteur de la santé, ce qui pourrait impacter les salaires à terme. La prudence reste de mise, même si le secteur pharmaceutique reste relativement stable.

  • HannibalLecteur, ton analyse est très pertinente, surtout sur l'importance de l'ancienneté et l'évolution de la valeur du point. On a tendance à se focaliser sur le salaire de base, mais ces aspects sont essentiels. Et tu as raison, la conformité de l'établissement, c'est un signal d'alarme si ce n'est pas carré. On n'est pas là pour faire de l'archéologie administrative en plus de notre boulot !

  • Carrément, RetroX80. L'archéologie administrative, c'est un job à plein temps... et non rémunéré en plus!

  • Je suis d'accord avec HannibalLecteur sur l'importance de bien analyser les conventions et l'ancienneté. Cela dit, je pense qu'il faut aussi prendre en compte la pénurie de pharmaciens dans certaines régions. Cette situation pourrait potentiellement faire grimper les salaires, même en l'absence d'une forte ancienneté. Un rapport récent de l'ARS soulignait d'ailleurs ce point.

  • FlotDonnée, l'archéo administrative, c'est clair que ça bouffe du temps pour rien! ⏳ En parlant de temps, je me demande si l'automatisation des tâches (avec des outils d'IA, par exemple) pourrait pas justement libérer du temps pour des tâches plus valorisantes... 🤔 Pour revenir au sujet principal, Hermione66 a raison, la pénurie ça peut jouer, faut surveiller ça de près ! 📈

  • AlgoEthique44, carrément d'accord avec toi sur l'automatisation! Franchement, si une IA pouvait se coltiner la paperasse et les tâches répétitives, ça nous laisserait plus de temps pour le conseil aux patients, qui est quand même le cœur de notre métier... et c'est ce qui nous motive, non ? 😉 Hermione66 soulève un point hyper pertinent sur la pénurie. C'est vrai que dans certaines régions, on voit bien que les jeunes diplômés peuvent négocier des salaires plus attractifs qu'il y a quelques années. Mais attention, c'est pas non plus l'eldorado! Faut pas que ça masque d'autres problèmes, comme des conditions de travail pas toujours top ou un manque de reconnaissance. 🤔 En parlant de chiffres, j'ai vu passer une étude (datant de 2023, mais ça donne une idée) qui montrait que les pharmacies situées dans les zones rurales "défavorisées" (celles avec une forte pénurie, donc) avaient un chiffre d'affaires moyen inférieur de 15% à celles situées en zone urbaine. Pourtant, elles ont des charges salariales proportionnellement plus élevées, justement pour attirer et retenir le personnel. C'est un cercle vicieux! Donc, oui, la pénurie peut faire grimper les salaires *localement* et *ponctuellement*, mais c'est pas une solution miracle. Faut une vraie politique de revalorisation de la profession, avec une meilleure reconnaissance de notre rôle dans le système de santé et des conditions de travail décentes. C'est ça qui fidélisera les jeunes et qui incitera les anciens à rester. Sinon, on va droit dans le mur. 🧱

  • Je suis d'accord sur la nécessité d'une revalorisation globale, mais je nuancerais quand même ton propos, RetroX80. La situation est plus complexe que ça. Les zones rurales "défavorisées", comme tu dis, peuvent aussi offrir une qualité de vie que les villes n'ont pas : moins de stress, un meilleur équilibre vie privée/vie pro... 🧘‍♀️ Ça peut compenser un salaire moins élevé, pour certains. Et puis, le chiffre d'affaires inférieur n'est pas forcément synonyme de revenu inférieur pour le pharmacien, si les charges sont mieux maîtrisées. 🧐 Bref, c'est du cas par cas.

  • Bien vu Hermione66. C'est certain que la qualité de vie, c'est un facteur non négligeable. Perso, je préfère un salaire correct et moins de stress qu'un gros salaire et des journées infernales.

  • Merci VerityCoder55, c'est rassurant de voir que d'autres partagent cet avis. On a souvent tendance à tout ramener à l'aspect financier, mais le bien-être au travail, c'est primordial.

  • Bon, si je récapitule, on a parlé des conventions collectives, de l'importance de l'ancienneté et de l'évolution du point. Sans oublier la conformité de l'établissement et le coût de la vie si on regarde à l'étranger. La pénurie dans certaines zones a aussi été soulevée, avec des nuances sur les conditions de travail et la qualité de vie. En gros, pas mal de pistes à explorer pour se faire une idée!

  • VerityCoder55, nickel le récapitulatif ! 👍 Ça permet de bien structurer la réflexion. Pour ajouter une petite pierre à l'édifice, et en rebondissant sur l'histoire de la qualité de vie soulevée par Hermione66, je me suis amusé à faire une micro-étude (avec les données que j'ai sous la main, hein, faut pas prendre ça pour argent comptant ! 😉). J'ai croisé des chiffres sur le turnover des pharmaciens en officine avec des indicateurs de qualité de vie (accès aux services de santé, éducation, culture, etc.) dans différentes régions. Bon, c'est pas hyper scientifique, mais ça donne des tendances. Ce que j'ai observé, c'est que les régions où le turnover est le plus faible (donc, où les pharmaciens restent plus longtemps en poste) sont souvent celles où les indicateurs de qualité de vie sont supérieurs à la moyenne nationale. Par exemple, en Bretagne et en Nouvelle-Aquitaine, le turnover est inférieur de 8% à la moyenne, et ces régions sont bien classées en termes d'accès aux soins et à l'éducation. A l'inverse, en Ile-de-France, le turnover est supérieur de 12%, et même si l'accès à la culture est top, le stress lié aux transports et au coût de la vie pèse lourd. Attention, corrélation n'est pas causalité, hein ! Mais ça suggère quand même que la qualité de vie joue un rôle non négligeable dans la fidélisation des équipes, et donc, indirectement, sur l'attractivité salariale *à long terme*. Parce qu'un pharmacien qui se sent bien dans son environnement, il sera peut-être moins enclin à aller chercher un salaire plus élevé ailleurs, surtout si ça implique de sacrifier son bien-être. Et pour boucler la boucle avec le sujet de base, ça veut dire que pour anticiper l'évolution des salaires en 2025, faut aussi prendre en compte ces aspects qualitatifs. Les pharmaciens, c'est pas juste des robots à délivrer des boîtes de médicaments ! 🤦 Ils cherchent aussi un équilibre, un sens à leur travail. Et ça, ça a une valeur, même si elle est difficile à chiffrer.

  • Ouais enfin, tout ça, c'est si on a le choix. 🙄 Pas sûr que les jeunes aient tant de marge de manœuvre que ça...

  • Mosaica a raison. Le choix, c'est un luxe que tout le monde n'a pas. Surtout en début de carrière... 🤔 Après, pour se projeter en 2025, il faut quand même essayer d'anticiper les tendances, même si c'est pas simple. Je pense que l'inflation va continuer à jouer un rôle important. Les salaires devront suivre, sinon, la profession risque de perdre encore plus d'attractivité.